L’habitat participatif consiste en une formule citoyenne d’accès au logement reconnue légalement*, qui inclut diverses formes possibles de lieux partagés, allant de l’écovoisinage à l’écovillage en passant par l’écohameau, l’écoquartier, etc…
D’une façon générale, un habitat participatif se conçoit comme un lieu de vie, de partages et éventuellement d’activités, où chacun dispose de sa propre unité d’habitation sur une propriété acquise ensemble.
Des espaces communs y sont présents, variables en fonction de la vision du groupe : par ex. jardin potager, grande salle commune, cuisine d’extérieur, chambres d’amis, etc.
Généralement, les participants d’un écohabitat participatif partagent un engagement commun de respect de l’Être humain et de la Nature.
Le respect de l’Être humain
ressort notamment de la manière de vivre fraternelle de ses habitants, soucieux de liberté et d’égalité et généralement formés aux méthodes de gouvernance et de prise de décision collaborative (sociocratie par exemple) ainsi que de communication non violente.
Le respect de la Nature
regroupe chaque fois que possible des choix respectueux des principes de développement durable: habitat bioclimatique, utilisation de bio matériaux pour la construction notamment les matériaux géosourcés (terre prélevée sur place, solution plus économique est moins couteuse en émission de carbone et gaz à effet de serre), choix des énergies propres, solaire par exemple, avec si possible un objectif d’autonomie énergétique; une fois le projet abouti, recyclage des déchets, utilisation plus écologique et économique des moyens de transport (covoiturage, éventuellement véhicule partagé, accent mis sur les transports en commun), choix encouragé d’une alimentation saine avec le partage d’un jardin potager tendant si possible vers l’autonomie alimentaire, encourageant aussi à une consommation plus réduite en viande, etc.